U2
6 septembre 2010
Istanbul, Turquie
Atatürk Stadium
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Taper : bedoc [ bedoc(at)free.fr - http://bedoc.free.fr ]
Material : SP-CMC-4 > SP-SPSB-1 Battery Box @107HZ > Olympus LS-10 (24/96)
Position : Tribune East - Section Lower - Door N - Block 329 - Row 23 - Seat 366
Transfert : Kingston SD-HC SD6 16Go
> USB 2.0
> WAV
> SoundForge 9.0 (downsampling 16/44)
> CD Wave Editor (tracking)
> Trader's Little Helper
> FLAC (8)
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# Ne pas vendre
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Disc 1 (67:15)
01. Space Oddity
02. Return Of The Stingray Guitar
03. Beautiful Day
04. New Year's Day
05. Get On Your Boots
06. Magnificent
07. Mysterious Ways
08. Elevation
09. Until The End Of The World
10. I Still Haven’t Found What I’m Looking For
11. Pride (In The Name Of Love)
12. In A Little While
13. Miss Sarajevo
14. City Of Blinding Lights
15. Vertigo
Disc 2 (64:04)
01. I’ll Go Crazy If I Don’t Go Crazy Tonight (Remix)
02. Sunday Bloody Sunday
03. Mother Of The Disappeared
04. Yigidim Aslanim Burda Yatiyor
05. Walk On
06. One
07. Where The Streets Have No Name
08. Ultraviolet (Light My Way!)
09. With Or Without You
10. Moment Of Surrender
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Commentaires [bedoc]
- Concert :
Bon... Par quoi commencer. Ou plutôt, est-ce que parler seulement du concert suffit, par sûr. Une chose de certaine, ce voyage à Istanbul restera mémorable et
comme un grand moment, dont le concert fut le point d’orgue ! Arrivés à Istanbul l’avant veille, on doit récupérer les clés d’une amie de ma copine qui se trouve
être à Paris au même moment qui nous a gracieusement prêté son appartement. On récupère les clés à son boulot, puis prenons un taxi pour nous rendre à son
appartement (situé dans une résidence). Problème, le taxi ne connaît pas l’adresse et nous largue à la mauvaise résidence, on tente de rentrer dans un mauvais
appartement, pour finalement devoir reprendre un autre taxi qui nous dépose au bon endroit cette fois !
L’heure du repas arrive, on décide d’aller diner en ville : on demande au gérant de la petite supérette de la résidence de nous montrer sur la carte où nous nous
trouvons (pour faciliter le retour en taxi) : impossible pour lui de mettre une croix sur le plan, il ne voit où nous nous trouvons, c’était assez hallucinant !
On demande finalement le chemin pour rejoindre un terminal de bus/taxi qui se trouve normalement pas très loin (pour aller plus en centre ville ensuite) et on
se retrouve finalement à faire le chemin à pied (45min aller-retour) : le gars de la supérette n’a pas compris où nous voulions aller : le truc ne parle pas
anglais et ça, c’est vraiment handicapant !
Bref, visite le lendemain, sous la pluie malheureusement mais on s’en accommode. Sainte Sophie et Palais de Topkapi, la mosquée Bleue : vraiment impressionnant
et gigantesque !
Jour du concert : même en montrant le billet, le chauffeur de taxi n’était pas trop sûr de comprendre où nous souhaitions aller. En tout cas, on était pas les
seuls. Ça n’a pas empêché le chauffeur de griller toute la file qui sortait de l’autoroute pour aller au stade et de venir s'insérer tranquillement entre un
camion et un autocar ! La conduite en Turquie, faut avoir le cœur bien accroché ! Le stade est en plein no-man’s land : un terrain vague perdu au milieu de
nulle part : on essaye de pas trop penser au retour pour le moment.
On fait le tour du stade et on entend les répétitions : “Mothers of the Disappeared” et “Mercy“ ! Ça donne envie (peut-être un peu trop). Arrive le plus grand
moment je pense : la fouille. Personnellement c’est la fouille la plus stricte que j’ai eu le droit d’avoir pour assister à un concert : première fouille pour se
mettre dans la queue devant les portes. J’ai embrouillé le stadier en indiquant que mon enregistreur était un lecteur mp3 (mp3 audio en VO) et la battery box un
accessoire pour mon “mp3 audio”. Ça a marché. Je pense alors que le plus dur est passé : même pas. Au moment des contrôles des billets, je tâte un peu le
terrain et voit que nous avons également droit à un portique métallique et une fouille au corps de la police ! La peur de ma vie. En gros, ne rien mettre dans
les chaussettes et prier pour ne pas passer la nuit au poste (Midnight Express). Au moment de passer, le policier regarde dans mon sac, voit mon téléphone sur
mon pull et me laisse entrer : ouf ! J’ai encore les jambes qui tremblent mais le plus dur est fait !
Le concert donc, une petite frayeur avec la pluie, qui heureusement s’est arrêtée juste avant Snow Patrol. Stade à moitié remplie mais ambiance plutôt chaude !
Un groupe en forme et une setlist efficace : retour de “New Year’s Day”, “Ultraviolet” (ça faisait du bien quand même !) et surtout “Mothers of the Dispapeared”.
Version minimaliste mais plutôt bien exécutée. J’ai eu un peu plus de mal pendant la chanson “traditionnelle”, mais le public a repris en cœur quand il le
fallait. J’ai tout de même préféré le concert d’Athènes, certainement à cause des répétitions qui m’avaient fait espérer un peu trop (on se refait pas). J’ai un
peu attendu “Mothers of the Disappeared” et dans une moindre mesure “Mercy”. Ça restera tout de même quand un beau souvenir !
Bono s’est un peu fait huer lorsqu’il a parlé de sa “visite” sur le pont du Bosphore, sachant que la circulation avait été bloquée pendant 2h à l’heure de pointe
pour que le groupe puisse le traverser pendant... 2min !
Le retour du stade fut là aussi mémorable : les taxis étaient bloqués à 45min à pied du stade par la police... On a fait le trajet avec 2 roumaines pour partager
les frais et le chauffeur de taxi mettait du Tarkan à fond sourire aux lèvres !
Pour terminer sur ce voyage, 12h pour faire Istanbul-Paris le lendemain : 2heures de retard au décollage, obligés de débarquer de l’avion pour embarquer de
nouveau et arrivée dans les grèves : on savait qu’on allait en chier mais pas à ce point !
Hervé, Dimitri : ce fut un honneur d’avoir pu partager ces quelques jours avec vous ! Et vive le raki :)
- Son :
Placé côté Edge, légèrement sur la droite, le son est plutôt bon et clair ! Pas trop de bruit de public intrusif, mis à part mes deux voisins de derrière
(arrivés 5min avant le concert) qui chantent faux, pas en rythme et fort. On les entend un peu mais ça reste pas trop dérangeant. J’avais oublié mes bonnettes de
micros, résultat, le stade étant assez ouvert, on peut deviner quelques perturbations de temps en temps mais moins que ce que je pensais. Ça manque peut-être un
peu de basse quand même (contrairement à Athènes). Un bon souvenir néanmoins.
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Encodé en flac le 8 septembre 2010 par bedoc